jeudi 5 avril 2012

MOTS ET MERVEILLES 2012 : RENDEZ-VOUS AVEC JEANNE. L BLACKBURN LE 22 AVRIL

FEMMES CULTURE ET POLITIQUE

BRUNCH CONFÉRENCE DE L’APES

L'Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APES) tiendra un brunch-conférence bénéfice, le 22 avril prochain 9h30 à l'hôtel Chicoutimi, dont l’invitée d’honneur sera madame Jeanne L. Blackburn, ex-députée de Chicoutimi et ministre de la Sécurité du Revenu et de la Condition féminine. Présidente-fondatrice de Cultures à partager, sa conférence FEMMES, CULTURE ET POLITIQUE coïncide avec la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur et le 50e anniversaire de l'entrée des femmes à l'Assemblée nationale.

Madame Blackburn témoignera de son expérience de femme impliquée tant sur le plan politique que de l’éducation et des médias, tant à titre d’ex-présidente régionale de l’AFEAS qu’agente de développement de Télé-Québec et ex-présidente du Conseil des collèges du Québec. Elle fera le point sur l'évolution des Québécoises à travers le système politique, sur l’importance de la culture dans le développement de la société québécoise. « Il arrive souvent, dit-t-elle, que même si elles sont d’allégeance différente, les femmes à l’Assemblée nationale s’allient pour faire passer un projet de loi.» Plus de 200 convives et plus d’une vingtaine d’écrivains participeront à l’évènement. Une initiative de l’APES à l’occasion de son vingtième anniversaire.


MORCEAUX CHOISIS

De plus, les réjouissances se poursuivront en après-midi, à partir de 14h, à la Bibliothèque de Chicoutimi. Les auteurs Jean-François Caron, Guy Lalancette, Claude Le Bouthillier, Laurance Ouellet-Tremblay et Marité Villeneuve feront la lecture de leurs Morceaux choisis. Un vin d'honneur sera servi. La sortie du tout nouveau roman de Jean-François Caron, Rose Brouillard, le film (La Peuplade), sera également soulignée.



samedi 11 février 2012

RÉSIDENCE D'ÉCRIVAIN DU FJORD


L’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie annonce le lancement d’une résidence d’écrivain dans la région, La résidence d’écrivain du Fjord, située à La Baie. M. Claude Le Bouthillier de Bas-Caraquet au Nouveau-Brunswick y séjournera pendant trois mois, entre mars et mai prochain à titre de premier invité.

Romancier, chroniqueur et poète, M. Le Bouthillier a obtenu de nombreux prix littéraires dont le prix France-Acadie, reçu l’Ordre du Canada pour son œuvre et le rôle qu’il a joué dans la renaissance du roman acadien. Il profitera de son séjour dans la région pour travailler à un projet d’écriture, parfaire sa connaissance des lieux, échanger avec le milieu, participer à différentes activités littéraires, dont le Festival Mots et Merveilles qui se tiendra le 22 avril prochain à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

La création d’une résidence d’auteur dans la région a été rendue possible grâce à une contribution de 7500 $ du Conseil des Arts du Canada (CAC) et de 5000 $ de l’arrondissement de La Baie, ce qui permet d’assurer cachet et frais d’hébergement. Saguenay assume des frais et services d’une valeur de 2500 $. Depuis trois ans, en collaboration avec des représentantes de la Ville, du Salon du livre et du CRC, diverses demandes d’aide financière ont été acheminées, également des appels de candidatures qui ont suscité l’intérêt de dizaines d’écrivains de la francophonie. M. Le Bouthillier a été retenu par le comité de sélection en raison de la qualité de son dossier et de son projet.

Soulignons que le choix de La Baie comme milieu d’accueil est relié à ses origines historiques et particularités géographiques, notamment son port de mer et son aéroport symbolisant l’ouverture sur le monde. Si la beauté des lieux et leur tranquillité sont propices à l’écriture, sa proximité avec les autres arrondissements et institutions culturelles dont l’université, les cégeps et les bibliothèques, favorise aussi les échanges.

Le Québec compte déjà des résidences d’écrivains à Montréal, Gatineau, Québec, Pohénégamook, Inukjuak et Petite Rivière Saint-François pour la maison Gabrielle Roy. Il en existe des centaines dans le monde, notamment à New York, Paris, Rome, Berlin et Mexico. Pour Ville de Saguenay qui appuie notre projet depuis ses débuts, il s’agit d’une façon de s’inscrire sur la carte du monde, dans un réseau international de résidences, et en littérature.

mardi 11 octobre 2011

LE FESTIVAL DES METS ET DES MOTS REVIENT POUR UNE QUATRIÈME ANNÉE


Des mets d’ailleurs, des mots d’ici : L’AVENTURE HUMAINE à votre table!

La quatrième édition du Festival des Mets et des Mots (FMM) se tiendra du 20 au 22 octobre prochain à l’occasion de Saguenay en bouffe. Sous la présidence d’honneur de Pierre Szalowski, huit restaurants, huit écrivains et quatre comédiens du Théâtre 100 Masques (Erika Brisson, Carolyne Gauthier, Marie-Noëlle Lapointe et Patrick Simard sous la direction de Sophie Larouche), s’unissent pour mettre en évidence la littérature québécoise et la gastronomie du monde. Organisé par l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APES), appuyé par le Conseil des Arts et lettres du Québec, ce festival est issu d’un heureux jumelage entre cuisine et littérature.

Vous êtes conviés par le fait même au lancement du Menu littéraire du FMM jeudi le 20 octobre, à partir de 15 h, à l’Hôtel Chicoutimi en présence des auteurs, de représentants de la Ville et de Saguenay en bouffe. Outre le président d’honneur, les écrivains invités sont Michel Dufour, Mona Latif-Ghattas, Sylvie Marcoux, Philippe Porée-Kurrer, Michel Samson, Simon Philippe Turcot et Pauline Vincent.

Chacun, chacune pourra alors témoigner de sa propre aventure humaine. Le président d’honneur Pierre Szalowski à titre d’auteur du livre Des mets et des mots, de scénariste de Ma fille, mon ange et ex-vice-président d’Ubisoft. Également Mona Latif-Ghattas qui était en Égypte au lendemain du printemps arabe, Philippe Porée-Kurrer qui arrive d’Islande et Michel Samson présent à Tokyo au moment du dernier séisme japonais. De son côté, Pauline Vincent a écrit un roman qui se déroule entre Berlin et Arvida lors de la Deuxième Guerre mondiale. D’autres comme Simon-Philippe Turcot, co-directeur de la maison d’édition La Peuplade, Sylvie Marcoux, directrice du Salon du livre et Michel Dufour, auteur d’allégories propices à la guérison, contribuent à la diffusion de la littérature.

« Une occasion rare de goûter à ce qui fait notre culture et donne de la saveur à nos vies : les mets et les mots », de dire Danielle Dubé, instigatrice de l’événement et présidente de l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APES).

Lancement du Menu littéraire en présence des auteurs et des comédiens, jeudi, le 20 octobre 2011, de 15h à 17h à l’Hôtel Chicoutimi;

Table ronde des auteurs , vendredi, le 21 octobre 2011, à compter de 17h, librairie Les Bouquinistes;

Lectures dans les restaurants par les comédiens du Théâtre 100 Masques, du 20 au 22 octobre 2011, au second service (à compter de 20h), en présence de :

Michel Samson (jeudi 20 octobre 2011) – Japon – L’Opia

Sylvie Marcoux (jeudi 20 octobre 2011) – Thaïlande – Cépal

Michel Dufour (jeudi 20 octobre 2011) – Suisse – Le Légendaire

Mona Latif-Ghattas (vendredi 21 octobre 2011) – Portugal – La Vieille Garde

Philippe Porée-Kurrer (vendredi 21 octobre 2011) – Boréalie – L’Auberge des 21

Pauline Vincent (vendredi 21 octobre 2011) – Allemagne – L’Artis

Simon Philippe Turcot (samedi 22 octobre) – Italie – Le Deauville

Pierre Szalowski, président d’honneur (samedi 22 octobre 2011) – Paris – Le Bergerac

Des écrivains racontent, samedi, le 22 octobre 2011, de 14h à 16h, à la Bibliothèque municipale de Chicoutimi.

lundi 19 septembre 2011

DOUBLE LANCEMENT POUR MARJOLAINE BOUCHARD

C'est samedi le 1er octobre de 16h30 à 18h30 au Foyer de l'Holiday Inn à Jonquière que seront lancés les deux derniers romans de l'auteure Marjolaine Bouchard, L'échappée des petites maisons (Éditions de la Grenouillère) ainsi que Alexis le Trotteur ou les trois mourures du cheval du nord (Les Éditeurs Réunis). Soyez nombreux à être de l'événement !

jeudi 3 février 2011

MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DE L'UNEQ


Chère écrivaine, cher écrivain,


Vous n'ignorez pas que le projet de loi fédéral C-32 modifiant la
Loi sur le droit d'auteur suscite depuis son dépôt en première lecture les
plus vives inquiétudes dans le monde culturel. Les nouvelles exceptions
introduites par ce projet ne prévoient aucune rémunération pour les
créateurs et ouvrent la porte à la reproduction à grande échelle de vos
oeuvres sans contrepartie pour vous, particulièrement dans le domaine de
l'éducation. Ce sont des millions de dollars de revenus pour les écrivains
qui sont appelés à partir en fumée.

Cette situation est tout simplement inacceptable et l'UNEQ, en collaboration
avec l'ANEL et Copibec, entend oeuvrer à ce que la position du milieu du
livre et de la littérature occupe une place importante dans l'espace public
au cours du mois de février, alors que reprendront les travaux du comité
législatif chargé d'étudier cet infâme projet de loi.

Aussi, nous vous écrivons aujourd'hui pour solliciter votre appui et votre
collaboration. En tant qu'écrivaine ou écrivain qui rencontrera le public
dans les prochaines semaines de la cadre des Torunées-rencontres ou de la
Culture à l'école, vous vous adresserz à des gens qui sont directement
concernés par ce projet de loi : vos lecteurs. C'est pourquoi nous aimerions
que vous prêtiez main-forte à nos démarches en prenant quelques moments au
cours de votre acitivité pour sensibiliser votre auditoire aux conséquences
de C-32.

Le message demeure simple: le projet de loi C-32 généralise l'utilisation
gratuite des oeuvres sans prévoir de rémunération pour les auteurs. Les
auteurs sont ainsi dépouillés et, à plus long terme, les lecteurs le seront
aussi, car sans ces revenus, les auteurs auront beaucoup plus de difficulté
à pratiquer leur métier, ce qui appauvrira sans doute la production
littéraire à venir.

Vous pouvez inviter votre public à signer la pétition en ligne sur le site
www.cultureequitable.org où il est également possible d'envoyer une lettre à
son député, au ministre de l'Industrie, au ministre du Patrimoine et au
premier ministre.

N'hésitez pas à contacter Francis Farley-Chevrier (ffc@uneq.qc.ca) ou André
Racette (racette@uneq.qc.ca) qui pourront vous donner les informations dont
vous avez besoin pour prendre la parole contre C-32. À la base, répétons-le,
le message est simple : il n'y a pas de raison qui justifie qu'on oblige les
artistes et les écrivains à offrir gratuitement le fruit de leur travail.

Ne nous leurrons pas : le projet de loi C-32 constitue une menace bien
réelle pour l'avenir de la création et de la diffusion de la littérature;
elle marque un recul inégalé de la reconnaissance du travail des écrivains.
C'est pourquoi il importe plus que jamais de se montrer unis et solidaires
pour faire valoir la nécessité d'une vraie reconnaissance des écrivains et
de leur contribution aux mille facettes du monde dans lequel nous vivons.

Dans l'espoir de pouvoir compter sur votre collaboration, je vous prie de
recevoir mes plus cordiales salutations.

Danièle Simpson
Présidente

jeudi 27 janvier 2011

LOI C-32 : SE MOBILISER


LETTRE DES ÉCRIVAINS À LEURS DÉPUTÉS


Messieurs Jean-Pierre Blackburn, Denis Lebel et Robert Bouchard

Messieurs les ministres et députés de la Chambre des Communes

Le droit d’auteur étant reconnu comme un droit inaliénable, il nous importe de vous dire notre vive inquiétude à l’égard de la loi C-32 que pourrait adopter la Chambre des Communes. Ce projet de loi qui stipule de nombreuses exceptions, pour des raisons pédagogiques ou de libre accès aux œuvres, nous apparaît profondément injuste. Car il constitue une violation d’un des seuls droits dont disposent les auteurs, le droit de propriété intellectuelle sur leurs œuvres.

Désormais, on permettrait le droit de piller nos livres, d’utiliser nos textes numérisés sans aucune rétribution en autant que cela serve aux institutions scolaires ou à des fins personnelles. Pourtant « copier c’est voler », c’est ce que l’on nous a toujours appris. Qui, dans nos sociétés, parmi les professeurs, professionnels, infirmières, secrétaires, députés, journalistes, travailleurs d’usine ou de la construction, accepterait de ne pas être payé pour son travail ? Quelle compagnie pharmaceutique, aéronautique ou informatique accepterait que l’on pirate ses inventions ? Si les consommateurs paient déjà pour l’utilisation des logiciels, médicaments et Ipods, les redevances étant intégrées dans le prix du produit, pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour les livres et les disques ?

Chaque travail mérite une compensation juste, ce qui est loin d’être le cas des écrivains. Bien peu de gens savent qu’un auteur reçoit à peine 10% des revenus tirés de la vente de ses livres, l’autre 90% étant versé aux éditeurs, libraires et distributeurs. Deux dollars pour un exemplaire d’une vingtaine de dollars, c’est bien maigre, d’autant plus que les ventes de livres se situent autour de 500 à 1000 exemplaires. Bien peu savent que les revenus littéraires moyens des écrivains publiant régulièrement oscillent autour de 3000 à 4000 dollars annuellement. Pas étonnant que la majorité doivent exercer un autre travail que celui relié à l’écriture pour assurer leur survie, les auteurs de best sellers étant, ici comme ailleurs, des exceptions. Pourtant l’industrie du livre au Québec génère des bénéfices annuels de l’ordre de 800 millions de dollars (Source : Observatoire de la culture et des communications du Québec - 2009). Sauf que sans créateurs, il n’y a ni maison d’édition, ni librairie, ni industrie du livre.

L’ensemble du milieu artistique et littéraire, dont l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) et l’Union des artistes, s’oppose à ce projet, car il y a péril en la demeure. Il existe déjà des mesures qui favorisent l’accessibilité des œuvres, tel le droit de prêt public, et des sociétés de gestion comme COPIBEC qui versent aux auteurs des compensations pour la reproduction d’extraits d’ouvrages servant à des fins pédagogiques. Il faut continuer à développer cette piste en autant qu’on lui accorde des budgets suffisants, ce qui est de moins en moins le cas. Il faut augmenter le nombre de bourses de création, adopter des mesures fiscales qui encouragent et reconnaissent cette création. Et profiter du vide juridique actuel sur le plan de la mise en ligne des oeuvres pour offrir une rétribution plus juste aux auteurs, de l’ordre de 50% sur chaque ouvrage, tel que le recommande l’UNEQ.

L’Assemblée nationale du Québec, son ministère de l’Éducation, également l’ensemble des partis d’opposition à Ottawa s’opposent à ce projet de loi ou proposent des amendements. Il faut tenir compte de ce consensus, ne serait-ce que pour des considérations politiques ou démocratiques. Il faut renoncer ou réviser ce projet qui ne peut avoir sa raison d’être que s’il vise véritablement à moderniser une loi d’auteur inadaptée aux nouvelles conditions de diffusion numérique.

Nos élus ont un rôle de porteurs et de protecteurs culturels, surtout dans un contexte de marchandisation et de mondialisation. Valoriser l’importance de la littérature, c’est reconnaître notre langue et notre culture, c’est favoriser l’éducation par la lecture comme préalable à l’apprentissage de l’expression écrite et parlée. Un des moteurs de notre développement.

Messieurs les députés et ministres du Saguenay-Lac-Saint-Jean, si pour des raisons politiques, vous ne pouvez vous opposer radicalement à ce projet gouvernemental, du moins exigez que l’on refasse ses devoirs, demandez un moratoire. Pourquoi pas former une coalition des partis sur le sujet ? Cela s’est déjà vu dans d’autres pays. En tant qu’écrivains, membres de l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie, nous vous en serions éminemment reconnaissants.

Danielle Dubé, présidente

Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APES)

28 janvier 2011

lundi 24 janvier 2011

L'ÉCRIVAIN NUMÉRIQUE


L’UNEQ présente

L’Écrivain numérique

Un atelier de Daniel Canty


L’UNEQ invite les écrivains de tous les horizons à explorer l’impact et le potentiel des outils numériques sur leur travail. Animé par l’auteur et réalisateur Daniel Canty, dont la pratique conjugue littérature, cinéma et nouveaux médias, cet atelier vise à informer et à inspirer les écrivains, en explorant l’influence de l’ordinateur et de sa mise en réseau sur la création, l’édition, la diffusion et la réception des œuvres littéraires.

En l’espace d’à peine une génération, la computation est devenue une dimension incontournable de la culture. L’ordinateur, cette machine logique universelle, est une puissante métaphore, qui transforme intimement nos visions du monde. Le Web, dernier-né des médias de masse, nous porte quotidiennement à revoir le récit de notre être- ensemble. Ces technologies et leurs variations incarnent des formes de pensée, et l’écrivain, en entrant dans le théâtre du numérique, gagne à reconnaître les règles du jeu. Il ne sera pas ici question d’une fin, d’un règne de l’écrit s’éteignant au profit d’un ordre nouveau, mais bien plutôt d’éprouver quels moyens, quelles adaptations, se présentent aujourd’hui à nous.

Les interfaces stimulent d’étranges rapprochements. Depuis que la littérature est devenue un art électrique, l’horizon de la page cache des dimensions insoupçonnées. À la transformation de la lettre répondent celle du livre, de l’archive, de la bibliothèque, et de la lecture elle- même. L’ordinateur, nouvelle machine à écrire est aussi une mirobolante machine à lire, qui chamboule l’univers de l’édition et de la diffusion littéraire.

Il n’est presque plus de matière écrite, de nos jours, dont la substance ne passe, à un moment ou à un autre, au cœur d’une machine. Une seconde écriture, cryptée, algorithmique, s’y amalgame à chacune de nos phrases. Nous considérerons la démultiplication des écrans, et

passerons ensemble à leur revers, pour prendre conscience des codes qui prêtent corps à l’univers numérique.

Il sera question de la nature physique du réseau et des plateformes numériques (ordinateurs, mobiles, tablettes, installations), de logiciels (traitements de texte, mise en page, éditeurs Web), d’applications de communication (fils, courriels, réseaux sociaux), de blogues et d’apps, d’engins de recherche, de librairies, d’archives et de bibliothèques virtuelles. Nous naviguerons ensemble les innombrables efflorescences littéraires du Web — publications en lignes, sites d’auteurs, d’éditeurs, de distributeurs et de lecteurs. Abordant la rhétorique propre aux écritures algorithmiques, les arts arcanes de l’architecture d’information, de la visualisation et du design d’interaction, nous considérerons l’invention d’interfaces narratives et poétiques uniquement adaptées aux potentialités du numérique.

Fidèles au mot d’Arthur Clarke, selon lequel technologie et magie, à un certain degré de sophistication, deviennent indissociables, nous tenterons de retrouver, à chaque détour du labyrinthe numérique, le fil d’Ariane de l’écriture, et les anciennes magies de la littérature.



L'ÉCRIVAIN NUMÉRIQUE

Dimanche le 13 février 2011

De 14h30 à /7h30

À l'Université du Québec à Chicoutimi

Au local P1-7060


Coût pour les membres de l'UNEQ : 25$

Coût pour les non-membres de l'UNEQ : 40$


Il faut réserver auprès de Geneviève Lauzon au 1-514-849-8540 ou 1-888-849-8540


Préalablement à l'atelier, les participants inscrits doivent fournir une réflexion de 15-20 lignes qui tente de répondre à la question suivante : Racontez votre plus lointain souvenir d'un contact avec un ordinateur ou avec une machine numérique (ou Quelle a été votre "première fois" ?) Cette réflexion doit être envoyée avant la date de votre atelier à : ecrivez@uneq.qc.ca




UNE PLUS GRANDE VOIX AU CHAPITRE


Bonne nouvelle : le Fonds d'excellence pour les arts et les lettres du Saguenay-Lac-St-Jean est reconduit. Pour cette année seulement.

Vous vous souvenez sans doute que l'APES avait dénoncé, à l'automne dernier, le fait que le Fonds d'excellence des arts et des lettres ait consacré ZÉRO dollar au domaine des Lettres de 2007 à 2010 (consulter l'article "Gros zéro pour les lettres" sur ce blogue, paru en septembre 2010).

Entre autres choses, l'article questionnait le fait que peu d'écrivains déposent des demandes de financement lorsque des fonds sont offerts.

Il est donc temps de montrer que les écrivains ont aussi des projets en tête, des idées à proposer. Envoyez vos demandes, c'est d'une grande nécessité. Les lettres ont droit à cette place. C'est à nous de la prendre !

La date limite pour le dépôt d'une demande est le 28 février 2011. C'est bientôt.


Pour ce faire, vous devez utiliser le Programme d’aide financière 2008-2010 du Fonds d’excellence – Soutien aux artistes et écrivains et le formulaire d’inscription disponibles sur le site du CALQ à l’adresse suivante :


Programme : http://www.calq.gouv.qc.ca/regions/pdf/02prog_artistes.pdf

Formulaire : http://www.calq.gouv.qc.ca/regions/form/02form_artistes.doc


Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec monsieur Lucien Frenette (418-662-6623 poste 224) ou madame Véronique Villeneuve (418-543-5941 poste 233).



Pour que la littérature ait plus grande voix au chapitre, prenons de la place !

mercredi 19 janvier 2011

RÉSIDENCE D'ÉCRIVAIN DU FJORD

APPEL DE PROJETS


L'écrivain en résidence pourra se consacrer à son travail d'écriture, pour une période de trois mois, tout en vivant un véritable bain d'immersion à la culture du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pendant sa résidence, l'écrivain sera invité à assister à différentes activités artistiques et culturelles et à y participer en tant qu'acteur. Directement en contact avec le travail des écrivains, artistes et créateurs de la région, il découvrira alors une richesse culturelle, des gens originaux et inspirants et un paysage hors du commun.

Lieu de la résidence

Arrondissement de La Baie, Ville de Saguenay, Province de Québec, Canada

Date de la résidence

Mars à mai 2012

Écrivains

Ouvert à tous les écrivains professionnels demeurant à l’extérieur de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ayant déjà publié au moins deux ouvrages (poésie, nouvelle, roman, récit, théâtre, essai) dans une maison d’édition agréée.

Conditions du séjour

- L’hébergement sera assumé par la Résidence d’écrivain du Fjord ;

- Une structure d’accueil sera mise en place : accès aux bibliothèques, établissement d’un réseau de contacts avec le milieu littéraire, planification d’un programme de rencontre avec le public, etc. ;

- L’écrivain devra assumer ses déplacements personnels lors de son séjour;

- L’écrivain sera invité à passer environ 20% de son temps à participer à des événements ou des activités littéraires tout en contribuant au rayonnement de la littérature.

* L’écrivain doit obligatoirement apporter son ordinateur personnel.

Bourse

- L’écrivain sélectionné bénéficiera d’un cachet de 7 500 $ pour les 3 mois ;

- Un montant supplémentaire pourrait être versé à l'écrivain s’il participe à des activités, autres que celles prévues à son contrat.

Engagements

L'écrivain retenu signera un contrat dans lequel il s'engagera à:

- Donner des conférences et/ou causeries dans des institutions d'enseignement (collèges, université, etc.);

- Participer aux différents événements littéraires;

- Se montrer ouvert à certaines invitations provenant de la communauté ou des organismes culturels;

- Créer un texte (minimum 5 pages) dont le thème est l'eau.

Contenu du dossier de candidature

- Présentation du projet d’écriture (maximum 2 pages) ;

- Curriculum vitae (maximum 3 pages) ;

- Revue de presse (maximum 5 pages) ;

- Un extrait de texte des deux dernières œuvres publiées (entre 20 et 30 pages chacun).

Date limite

9 février 2011

Critères d’évaluation

- Qualité de l’œuvre littéraire ;

- Qualité du projet littéraire proposé ;

Un accusé de réception sera envoyé à la réception du dossier. Aucun document du dossier de candidature ne sera retourné après l’évaluation. La Résidence d’écrivain du Fjord garantit la confidentialité des documents soumis.

Adresse postale

Résidence d’écrivain du Fjord

422, rue Victoria

Saguenay, arrondissement de La Baie, Québec

G7B 3M4

Pour information

Marie-Josée Hardy

418-698-3200 poste 4287

marie-josee.hardy@ville.saguenay.qc.ca

www.apescn.org